Renforcer l'entraide, la coopération
et la solidarité entre les institutions judiciaires

A propos

L’AHJUCAF est une association qui comprend cinquante cours judiciaires suprêmes francophones.

Elle a pour objectif de renforcer la coopération entre institutions judiciaires, notamment par des actions de formation et des missions d’expertise.

PRIX DE l’AHJUCAF POUR LA PROMOTION DU DROIT
L’AHJUCAF (Association des hautes juridictions de cassation ayant en partage l’usage du français) crée un prix destiné à récompenser l’auteur d’un ouvrage, d’une thèse ou d’une recherche, écrit ou traduit en français, sur une thématique juridique ou judiciaire, intéressant le fond du droit ou les missions, l’activité, la jurisprudence, l’histoire d’une ou de plusieurs hautes juridictions membres de l’AHJUCAF.

La jurisprudence des cours suprêmes

Juricaf

Partenaires

1 1 1
 

CONTEXTE La Cour de justice de la CEMAC...

 


CONTEXTE
La Cour de justice de la CEMAC est l’Institution Communautaire en charge du contrôle juridictionnel des activités et de l’exécution budgétaire des Institutions de la CEMAC. Cette juridiction communautaire est régie par la convention du 5 juillet 1996 signée par les Etats membres de la communauté que sont le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad.
Elle a son siège fixé à N’DJAMENA au Tchad.
La Cour de Justice est une Institution indépendante des Etats, des Organes et des autres Institutions. Ses Décisions sont prises au nom de la Communauté.
Les membres de la Cour de Justice exercent leurs fonctions en toute indépendance, dans l’intérêt général de la Communauté.
COMPOSITION
La Cour de Justice de la CEMAC est composée de treize juges élisant parmi eux un Premier Président assisté de deux juges élus Présidents de Chambres. Le Premier Président assure la fonction de représentation de la Cour de Justice.
La Cour est subdivisée en Chambre Judiciaire et en Chambre des Comptes. Chaque chambre dispose d’une greffe.
La Chambre Judiciaire est chargée du contrôle juridictionnel des activités des institutions et Organes de la C.E.M.A.C. autres que le Parlement Communautaire et la Cour de Justice. Elle est dirigée par un Président élu par ses pairs parmi les juges qui la composent pour un mandat de trois ans renouvelable une fois.
La Chambre Judiciaire se compose de six juges présentés par les Etats et nommés par la Conférence des Chefs d’Etat pour un mandat de six ans renouvelable une fois. Pour être désignés, les juges doivent, en plus des compétences requises pour leurs fonctions, remplir les conditions de bonne moralité, d’indépendance et d’intégrité.
La Chambre des Comptes est composé de six personnalités présentés par les Etats et nommés par la Conférence des Chefs d’Etat pour un mandat de six ans renouvelable une fois. Lesdites personnalités doivent avoirs des compétences propres à l’exercice de leurs missions, elles doivent être de bonne moralité et présenter des garanties d’indépendance et d’intégrité.
ATTRIBUTIONS
Des dispositions de l’article 2 de la convention instituant la Cour de Justice de la CEMAC, il ressort que : elle est chargée d’assurer le respect des dispositions du Traité de la CEMAC et des Conventions subséquentes par les Etats membres, les Institutions et les Organes de la Communauté. Elle est chargée d’assurer le contrôle des comptes de la CEMAC.
De par ses décisions, la Cour assure l’harmonisation de la jurisprudence dans les matières relevant du domaine des traités. Par ses avis, elle contribue également à l’harmonisation des législations nationales des Etats membres dans ces matières relevant du droit communautaire. C’est dire que c’est un organe à la fois juridictionnel et consultatif.
La Cour est également érigée en juge de sa propre compétence. Ainsi en cas de contestation sur sa compétence, elle tranche elle-même.
La Cour de justice de la CEMAC est donc une Cour d’intégration régionale qui assure le contrôle juridictionnel et budgétaire du fonctionnement et des activités de la Communauté. Elle est saisie, en cas de violation des Traités ou des actes subséquents, non seulement par les Etats membres, les Institutions et organes de la Communauté, mais encore par toute personne physique ou morale justifiant d’un intérêt certain et légitime.

 
  • Facebook
  • RSS Feed