L’AHJUCAF est une association qui comprend cinquante cours judiciaires suprêmes francophones.
Elle a pour objectif de renforcer la coopération entre institutions judiciaires, notamment par des actions de formation et des missions d’expertise.
PRIX DE l’AHJUCAF POUR LA PROMOTION DU DROIT
L’AHJUCAF (Association des hautes juridictions de cassation ayant en partage l’usage du français) crée un prix destiné à récompenser l’auteur d’un ouvrage, d’une thèse ou d’une recherche, écrit ou traduit en français, sur une thématique juridique ou judiciaire, intéressant le fond du droit ou les missions, l’activité, la jurisprudence, l’histoire d’une ou de plusieurs hautes juridictions membres de l’AHJUCAF.
La Constitution française du 4 octobre 1958, en son Titre VI, opère une distinction entre les “ traités ” et les “ accords ” internationaux. Inopérante au plan international, elle emporte en droit interne plusieurs conséquences.
Le principe est que les “ traités ” sont ratifiés par décret du Président de la République, et les “ accords ” approuvés, après leur signature, par une autre autorité (le plus souvent, il s’agira du Ministre des Affaires étrangères). Il existe néanmoins une dérogation à ce principe, que l’on trouve posée à l’article 53 de Constitution, selon lequel certains “ traités ou accords ”1 ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi.
Une fois ratifié ou approuvé, le traité ou l’accord, doit être publié au Journal officiel (cette obligation découle de l’article 3 du décret du 14 mars 1953 [1], complété par le décret du 11 avril 1986) [2].
Il est cependant important de préciser que cette publication est limitée aux conventions qui sont “ de nature à affecter, par leur application, les droits ou les obligations des particuliers ”, et, depuis le décret de 1986, aux “ réserves ou déclarations interprétatives dont sont éventuellement assortis les instruments français de ratification ”.
Ceci explique le nombre important de conventions souscrites par la France et non publiées.