L’AHJUCAF est une association qui comprend cinquante cours judiciaires suprêmes francophones.
Elle a pour objectif de renforcer la coopération entre institutions judiciaires, notamment par des actions de formation et des missions d’expertise.
PRIX DE l’AHJUCAF POUR LA PROMOTION DU DROIT
L’AHJUCAF (Association des hautes juridictions de cassation ayant en partage l’usage du français) crée un prix destiné à récompenser l’auteur d’un ouvrage, d’une thèse ou d’une recherche, écrit ou traduit en français, sur une thématique juridique ou judiciaire, intéressant le fond du droit ou les missions, l’activité, la jurisprudence, l’histoire d’une ou de plusieurs hautes juridictions membres de l’AHJUCAF.
Compte-rendu de la rencontre du Bureau de l’AHJUCAF avec M. Abdou Diouf, secrétaire général de l’OIF
4e Conférence des Commissaires à la protection des données personnelles de la Francophonie
Mission de soutien au profit de la Cour de cassation de Centrafrique
Célébration officielle du 40e anniversaire de l’Organisation internationale de la Francophonie
Colloque "Traduction du droit et droit de la traduction" à la faculté de droit de Poitiers
Projet de nomenclature des préjudices réparables en cas d’atteinte à l’environnement
Nouveau site Internet consacré à l’histoire du Droit des colonies
Réponse de la Cour de cassation de France au questionnaire sur l’internationalisation de la justice
Participation de l’AHJUCAF aux journées européennes d’informatique juridique
30ème conférence mondiale des commissaires à la protection des données et à la vie privée
3e Forum mondial des droits de l’Homme (30 juin - 3 juillet 2008)
Concours de dissertation sur le droit de l’environnement à destination des juges
Intégration des arrêts de la Cour de cassation de France depuis 1960
Nomination de M. Vincent Lamanda, en qualité de premier président de la Cour de cassation de France
Stage de M. Baye Khalip Fall, chargé de l’informatisation de la Cour de cassation du Sénégal
Le recours en cassation s’appelle “pourvoi en cassation”.
En matière civile, le pourvoi est introduit par une déclaration écrite au greffe de la Cour de cassation. Cette déclaration, dans les matières soumises à la procédure avec représentation obligatoire (v. ci-après n° B.3), doit être signée par un avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation. Dans les matières dispensées de représentation obligatoire, la déclaration est remise ou adressée au greffe par la partie elle-même, ou par tout mandataire muni d’un pouvoir spécial, ou par un avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation.
En matière pénale, le pourvoi est formé par une déclaration faite au greffe de la juridiction qui a rendu la décision attaquée, signée par le greffier et le demandeur.
Pour les détenus, la déclaration est faite au greffe de l’établissement pénitentiaire.
Au 19 janvier 2004, 5 848 traités et accords conclus par la France sont en vigueur : traités multilatéraux ou bilatéraux, qu’ils soient conclus avec des États ou des organisations internationales, et traités conclus dans le cadre de l’Union européenne engageant directement la France. Il faut y ajouter 76 traités dont le France n’est que dépositaire.
Au 19 janvier 2004, 1713 traités multilatéraux auxquels la France est partie sont en vigueur, ainsi que 76 autres traités multilatéraux dont la France est dépositaire.
Les domaines concernés par les accords et traités bilatéraux et multilatéraux sont les suivants : coopération internationale, maintien de la paix, défense, droit de la guerre, conséquences de la guerre, droits de l’homme et des personnes, coopération judiciaire, propriété intellectuelle, droit de la mer et de l’espace, économie et commerce international (communautés européennes), finances, questions relatives aux frontières, circulation des personnes et migrations, législation sociale et droit du travail, transports et techniques, santé, environnement et tourisme, coopération culturelle, scientifique et technique, affaires spatiales, énergies, affaires religieuses.
Les différents accords, traités et conventions auxquels la France est partie créent de nombreux droits matériels dans des domaines très variés. Dans ce cadre figurent les conventions relatives aux droits de l’homme, aux statuts des personnes et droit de la famille, aux successions, à l’état civil, la nationalité, le service militaire, les aliénés, la responsabilité civile, la protection de la propriété littéraire et artistique, les brevets, dessins, marques et modèles, les appellations, la navigation, la pêche, l’épargne, les douanes, les intérêts privés, les régimes fiscaux, les frontières, les réfugiés et apatrides, la sécurité sociale, les allocations, l’assistance sociale, le droit du travail, les transports en général, les règlements sanitaires, la protection de l’environnement, ainsi que tout le droit relatif au maintien de la paix, aux victimes, réparation des dommages de guerre, et justice internationale.
Concernant le droit international privé et la coopération judiciaire, de nombreux accords bilatéraux et conventions européennes fixent les règles de compétences des juridictions, la reconnaissance et l’exécution des actes judiciaires, l’exequatur et l’extradition, l’arbitrage commercial, la coopération judiciaire en matière civile, pénale, la répression des crimes et délits, l’assistance judiciaire.
Précision est apportée que les textes conventionnels de l’Union européenne, au départ d’essence économique, ont évolué vers les domaines sociaux puis les droits fondamentaux, de même que les conventions du Conseil de l’Europe, notamment la Convention européenne des droits de l’Homme, au départ spécialisées dans les droits fondamentaux, ont étendu leur domaine d’application aux droits sociaux puis économiques. Enfin, au plan communautaire se confirme un mouvement d’unification du droit dans l’Union européenne, visant à une meilleure reconnaissance et circulation des décisions de justice.